Bonjour à tous ,
je ne suis pas architecte naval , je suis totalement idiot au point d'être absolument allergique à tout programme CAO , c'est la raison pour laquelle je dessine mes plans à la main , avec un crayon et une gomme
je suis rétrograde , je sais ...
en attendant , ça va faire une vingtaine d'années que je dessine des bateaux , principalement pour en faire des modèles réduits...
l'autre jour , je me suis mis à rêver d'être un jour riche , et d'être en mesure de pouvoir construire moi-même MON bateau , que j'aurais dessiné et conçu moi-même ...
ci dessous ce que j'ai conçu ( dessin un peu petit , je sais ):
une meilleure vue du couplage :
il s'agit d'un côtre , grandement inspiré des côtres pilotes des côtes atlantiques , particulièrement le "Fellow" , avec une étrave verticale , une voute assez longue , mais avec une coque large descendant assez bas , les dimensions étant :
longueur de coque : 12 mètres
largeur : 3,75 mètres
tirant d'eau : 2 mètres
le lest prévu serait extérieur ...
si il y a des spécialistes ici , j'aurais aimé leur avis , tout en sachant que tout ceci est du blabla , et que je n'aurais plus que probablement jamais ni le temps ni les moyens de construire ça ...
ce que je sais déjà à peu près , c'est que le tulipage de l'avant , tel que dessiné , ne serait pas trop indiqué pour un navire devant affronter les rigueurs de l'Atlantique Nord au mois de novembre...
merci
Laurent
Mon rêve , un côtre d'environ 12 mètres
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- alien
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C'est bien .
Le crayon et le papier sont un prolongement direct du cerveau .
On ne peut pas en dire autant de l'ordinateur qui lui vous mange le cerveau !
A vue de pif : 33 tonnes . Va falloir des biscotos (et pis des sous) .
Pour construire et pour manoeuvrer .
Même en construisant lourd, on doit pouvoir faire plus léger .
Une carène avec des élancements importants à l'arrière et une étrave plombée risque d'être un peu volage au portant et difficile à tenir au près .
Tracer des lignes d'eau à 15° de gite pour voir .
Idem au tangage avec +- 5°, c'est instructif .
(c'est là qu'un programme de CAO est utile)
Mais, bon, le jour où on cesse de rêver on est mort .
Un projet un peu plus raisonnable ?
JL
Le crayon et le papier sont un prolongement direct du cerveau .
On ne peut pas en dire autant de l'ordinateur qui lui vous mange le cerveau !
A vue de pif : 33 tonnes . Va falloir des biscotos (et pis des sous) .
Pour construire et pour manoeuvrer .
Même en construisant lourd, on doit pouvoir faire plus léger .
Une carène avec des élancements importants à l'arrière et une étrave plombée risque d'être un peu volage au portant et difficile à tenir au près .
Tracer des lignes d'eau à 15° de gite pour voir .
Idem au tangage avec +- 5°, c'est instructif .
(c'est là qu'un programme de CAO est utile)
Mais, bon, le jour où on cesse de rêver on est mort .
Un projet un peu plus raisonnable ?
JL
- alien
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aux allures portantes (du travers au vent arrière) l'équilibre et la stabilité de route sont plus difficiles à maintenir et cela se traduit par deux phénomènes : le roulis rythmique et le départ au lof . Souvent les deux sont liés .le Baron a écrit :Bonjour Alien ,
qu'entendez vous par "volage au portant"
Roulis rythmique : le bateau roule d'un bord à l'autre avec une amplitude croissante . Plus le bateau est lourd, plus le roulis prend d'amplitude .
Départ au lof : le schéma classique
1 le bateau commence à rouler
2 une vague (pas besoin qu'elle soit grosse) soulève l'arrière un peu sur babord,
3 le bateau gite sur tribord, il accélère dans la descente, l'avant s'enfonce, le centre de dérive avance
4 le bateau part à babord en "passant sur la barre", il peut aller jusqu'à se coucher en travers du vent .
Ce qui favorise le départ au lof :
- un plan de dérive long : le centre de dérive peut se déplacer de façon significative .
- un déséquilibre important entre les volumes avant et arrière
- des entrées d'eau creuses associées à un arrière large : le changement d'assiette provoque une dissymmétrie qui augmente la portance et déplace le centre de dérive .
verticale (en anglais plumb stem)"une étrave plombée"
la même chose , mais en 9 mètres , alors ?
c'est plus à la portée d'un homme seul
Encore au pif : 1000 heures par tonne
+ ou - deux ans à plein temps en construction classique .
JL