Ça plane pour moi, ouhouhouhouh !
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- sly
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Ça plane pour moi, ouhouhouhouh !
On m'avait dit que mon bateau (avec son arrière canoë...) ne planerait jamais. Alien, un pote artichaut nasal (sur plateforme de forage pétrolier, il est vrai...) l'architecte du bateau, Jean François GARRY... Je commençais à me faire à l'idée en lisant cet article de Jean Marie FINOT :
http://www.finot.com/accueil/page_accueil/index.html
Et puis, j'ai réfléchi et je me suis rendu compte que :
- les bateaux larges planent, certes, mais même gités, donc avec une largeur de flottaison beaucoup plus faible et déportée sous le vent.
- Les monotype néo-zélandais, genre Eliott 6m, ont un cul étroit et plane parfaitement.
- L'hydraplaneur de Parlier a des coques à arrière pincé et plane pourtant.
En regardant ces bateaux contre nature au planing, j'en ai déduit que le plus important, c'était la forme et la surface au tiers avant de la carène. C'est là semble-t-il, que se prépare la sustentation. Ensuite, C'est le rapport poids/puissance qui seul entre en jeu.
Et bien j'ai eu la confirmation de mes intuitions : hier, nous avons fait plusieurs pointes à 7,5 nœuds (GPS), sous spi a 2 avec le ballast central plein et 12-15 nœuds de vent, et lac plat (euphémisme...).
La vitesse de carène théorique étant de 5,6 nœuds, qu'en déduit-on ?
J'ai hâte de faire un essai par 20 nœuds, sans ballast... Il se pourrait que ça déménage...
http://www.finot.com/accueil/page_accueil/index.html
Et puis, j'ai réfléchi et je me suis rendu compte que :
- les bateaux larges planent, certes, mais même gités, donc avec une largeur de flottaison beaucoup plus faible et déportée sous le vent.
- Les monotype néo-zélandais, genre Eliott 6m, ont un cul étroit et plane parfaitement.
- L'hydraplaneur de Parlier a des coques à arrière pincé et plane pourtant.
En regardant ces bateaux contre nature au planing, j'en ai déduit que le plus important, c'était la forme et la surface au tiers avant de la carène. C'est là semble-t-il, que se prépare la sustentation. Ensuite, C'est le rapport poids/puissance qui seul entre en jeu.
Et bien j'ai eu la confirmation de mes intuitions : hier, nous avons fait plusieurs pointes à 7,5 nœuds (GPS), sous spi a 2 avec le ballast central plein et 12-15 nœuds de vent, et lac plat (euphémisme...).
La vitesse de carène théorique étant de 5,6 nœuds, qu'en déduit-on ?
J'ai hâte de faire un essai par 20 nœuds, sans ballast... Il se pourrait que ça déménage...
Mmmh, tu vois, Tuco, le monde se divise en deux catégories : Ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses... An-y-An-y-An...Ouin, Ouin, Ouin...
- pilotedebord
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- sly
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Ne t'inquiète pas, ça, c'est fait et refait... C'était une bonne partie du programme du bateau, faut dire. Mais ça n’exclue pas de s'amuser un peu.
L’intérêt du ballast et du spi, c'est que cela permet une grande versatilité (je ne sais pas si cela se dit en français, je voudrais traduire "versatility")
...une grande polyvalence (merci google translate).
Qui disait : "on ne peut pas emmener mémé en ballade et rêver de 505" ?
J'affine progressivement l'accastillage, et pour le moment, tous les systèmes tiennent le coup (mât, bout dehors rétractable, bôme, accastillage). J'augmente progressivement la plage d'utilisation et n'hésite jamais à prendre un ris.
L’intérêt du ballast et du spi, c'est que cela permet une grande versatilité (je ne sais pas si cela se dit en français, je voudrais traduire "versatility")
...une grande polyvalence (merci google translate).
Qui disait : "on ne peut pas emmener mémé en ballade et rêver de 505" ?
J'affine progressivement l'accastillage, et pour le moment, tous les systèmes tiennent le coup (mât, bout dehors rétractable, bôme, accastillage). J'augmente progressivement la plage d'utilisation et n'hésite jamais à prendre un ris.
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- Padélis-Célakélos
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Et pourtant, naviguer" les winchs dans l'eau " procure un rare plaisir que l'on ne retrouve plus ailleurs,du moins avec une marge raisonnable de sécurité, et de toute façon, certainement pas sur un véhicule terrestre.
Amuses toi, Sly !
Profite des jours de brise pour te payer des runs à 7,5 ou 8 noeuds.
Et des jours ou le vent musarde pour sortir femme(s), enfants, pique nique, bouteille de blanc,bob et crème solaire.
C'est ça aussi la voile !
Le principal est de profiter du moment présent, demain est un autre jour.
Bienvenue dans le club des jouisseurs non pollueurs
Amuses toi, Sly !
Profite des jours de brise pour te payer des runs à 7,5 ou 8 noeuds.
Et des jours ou le vent musarde pour sortir femme(s), enfants, pique nique, bouteille de blanc,bob et crème solaire.
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Je bois(e) sans soif !
- JeanDidier
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- alien
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t'inquiètes pas !
On te crois sur parole .Le problème est dans la définition du planning .
La vitesse de coque (nombre de Froude) est une notion abstraite .
C'est la vitesse où la longueur de la vague (de crète à crète) est égale à la longueur de flottaison .
Mais, rien n'interdit de dépasser cette vitesse .
Dans le cas d'une coque planante, les filets d'eau décollent et il se crée une carène fictive dérrière le bateau . Le centre de pression recule et si le bateau arrive à franchir le seuil où l'angle d'incidence du fond descend à 5° ou moins il y a une accélération assez brutale si la force propulsive se maintient .
On a tous vu des pneumatiques ou des semi-rigides surchargés où on envoyait les gosses à l'avant pour accélérer ou déclencher le déjaugeage .
Dans le cas d'un cul pointu, cette phase de transition n'est pas franche .
Les filets d'eau ne décollent pas . L'arrière s'enfonce progressivement et au lieu d'un trou rempli d'air on traine une zone tourbillonaire
Il n'y aura pas d'accélération franche due au déjaugeage . Mais tant que la force propulsive sera supérieure à la force résistante on accélérera sans pouvoir passer à la case supérieure Celle qui fait vibrer les âs du trapèze .
Les carènes longues et étroites dépassent facilement cette vitesse "de carène" (exemple : catamarans pacifique ou hobby cat) car la transition est très progressive .
On te crois sur parole .Le problème est dans la définition du planning .
La vitesse de coque (nombre de Froude) est une notion abstraite .
C'est la vitesse où la longueur de la vague (de crète à crète) est égale à la longueur de flottaison .
Mais, rien n'interdit de dépasser cette vitesse .
Dans le cas d'une coque planante, les filets d'eau décollent et il se crée une carène fictive dérrière le bateau . Le centre de pression recule et si le bateau arrive à franchir le seuil où l'angle d'incidence du fond descend à 5° ou moins il y a une accélération assez brutale si la force propulsive se maintient .
On a tous vu des pneumatiques ou des semi-rigides surchargés où on envoyait les gosses à l'avant pour accélérer ou déclencher le déjaugeage .
Dans le cas d'un cul pointu, cette phase de transition n'est pas franche .
Les filets d'eau ne décollent pas . L'arrière s'enfonce progressivement et au lieu d'un trou rempli d'air on traine une zone tourbillonaire
Il n'y aura pas d'accélération franche due au déjaugeage . Mais tant que la force propulsive sera supérieure à la force résistante on accélérera sans pouvoir passer à la case supérieure Celle qui fait vibrer les âs du trapèze .
Les carènes longues et étroites dépassent facilement cette vitesse "de carène" (exemple : catamarans pacifique ou hobby cat) car la transition est très progressive .
des solutions simples pour se compliquer la vie
c'est clair
Merci pour les explications. Trés claires.
Donc Elendil ne planera pas mais je pouvais m'en douter.
Donc Elendil ne planera pas mais je pouvais m'en douter.
mon dius, fasetz-me la graacia de plan viure a de plan morir
- sly
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Dans mon, cas j'ai bien observé le comportement de la carène à ces vitesses.alien a écrit : Dans le cas d'une coque planante, les filets d'eau décollent et il se crée une carène fictive derrière le bateau .
Dans le cas d'un cul pointu, cette phase de transition n'est pas franche .
Les filets d'eau ne décollent pas .
trois facteurs semblent favoriser la survitesse :
- La forme en V ouvert de la partie avant.
- Le très faible rock de la carène. Elle est quasiment horizontale au niveau du deuxième tiers.
- La construction à clin : Ceux-ci forment redans, comme sur les carènes de bateaux à moteur, défléchissant l'eau vers le bas et créant donc une portance vers le haut ; et à l'arrière, ce redan forme un genre de béquet, qui aplati le sillage en décollant les filets d'eau de la poupe.
Ce qui me semble certain c'est qu'il est inutile d'avoir une carène très large à l'arrière pour partir au planning.
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