Tahiti ketch
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- Marin d'eau douce
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Tahiti ketch
Bonjour, je viens d'acheter un Tahiti ketch entreposés au sec à rénover entierement sauf la coque qui est en très bonne état. La coque à quand même besoin de son carenage a faire tout les dix ans. Je compte finir de la decaper grace à un Decaper thermique(la quille aussi) et après poncage la nettoyer à l'essence de terebenthine puis passer trois couches d'huile de Lin+essence de terebenthine. Qu'en penser vous?
- Romainpek
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Re: Tahiti ketch
Bonjour,
Je ne pense pas que l'huile de lin, même additionnée de térébenthine, même en 3 couches, puisse protéger durablement une coque en bois.
Il va falloir mettre une peinture ou un vernis.
Je ne pense pas que l'huile de lin, même additionnée de térébenthine, même en 3 couches, puisse protéger durablement une coque en bois.
Il va falloir mettre une peinture ou un vernis.
je me lance dans un petit blog dinghy 12' : http://dinghydouze.blogspot.fr/
- ronanm
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Re: Tahiti ketch
Bonjour
En impression, huile de lin + térébenthine c'est très bien, l'huile de lin pénètre le bois en profondeur... mais elle n'est pas assez dure pour interposer un film isolant entre le bois et l'environnement... le problème après est de trouver un peinture qui accroche dessus... le vernis est exclu: les vernis modernes ne supportent pas le gras, les traditionnels très fragiles.
Il faut donc peindre: un primaire antirouille gras (glycéro ou alkyde) type minium (interdit) ou équivalent pour avoir un vraie couche fongicide, puis une peinture de finition compatible... Je l'ai déjà dis, je suis un fervent partisan des peintures antirouilles pour ça, à cause de leur très bonne étanchéité et de leur accroche électrochimique sur le primaire (les sels métalliques se soudent par électrolyse, la tenue est vraiment bonne.
On a là un système de protection complet et cohérent en base grasse, il est relativement fragile mais facile à mettre en œuvre, un carénage est à prévoir tous les deux ans en utilisation normale, tous les ans en cas d'utilisation intensive, ce que je suis en train de faire sur un bateau de 90 tonnes: http://www.voilestraditions.fr/
Beaucoup de gens préfèrent un système plus solide: primaire dur (caoutchouc chloré ou alkyde) puis peinture polyuréthane bi-composant: ça tient entre 4 et 6 ans, mais le carénage comme la moindre reprise nécessite un ponçage soigné et des conditions de température et d'hygrométrie rigoureuses.
Un dernier truc: tu as de la chance d'avoir dégoté un Tahiti Ketch, un bateau vraiment sympathique
En impression, huile de lin + térébenthine c'est très bien, l'huile de lin pénètre le bois en profondeur... mais elle n'est pas assez dure pour interposer un film isolant entre le bois et l'environnement... le problème après est de trouver un peinture qui accroche dessus... le vernis est exclu: les vernis modernes ne supportent pas le gras, les traditionnels très fragiles.
Il faut donc peindre: un primaire antirouille gras (glycéro ou alkyde) type minium (interdit) ou équivalent pour avoir un vraie couche fongicide, puis une peinture de finition compatible... Je l'ai déjà dis, je suis un fervent partisan des peintures antirouilles pour ça, à cause de leur très bonne étanchéité et de leur accroche électrochimique sur le primaire (les sels métalliques se soudent par électrolyse, la tenue est vraiment bonne.
On a là un système de protection complet et cohérent en base grasse, il est relativement fragile mais facile à mettre en œuvre, un carénage est à prévoir tous les deux ans en utilisation normale, tous les ans en cas d'utilisation intensive, ce que je suis en train de faire sur un bateau de 90 tonnes: http://www.voilestraditions.fr/
Beaucoup de gens préfèrent un système plus solide: primaire dur (caoutchouc chloré ou alkyde) puis peinture polyuréthane bi-composant: ça tient entre 4 et 6 ans, mais le carénage comme la moindre reprise nécessite un ponçage soigné et des conditions de température et d'hygrométrie rigoureuses.
Un dernier truc: tu as de la chance d'avoir dégoté un Tahiti Ketch, un bateau vraiment sympathique
le moteur, tu le gardes, c'est une sécurité. Mais l'hélice, tu la vires, ça freine trop!
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- Marin d'eau douce
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Re: Tahiti ketch
Merci pour vos réponses, je suis impressionné. En réalité la partie huile de Lin+terebenthine n'est qu'une etape, ensuite calfatage si nécessaire puis enfuit epoxy par endroit puis poncage finale avant les peintures. Voilà mon programme mais je n'en dis pas plus l'affaire doit se conclure en juillet.
- ronanm
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Re: Tahiti ketch
Attention! totale incompatibilité entre l'huile de lin et l'époxy... époxy pourquoi faire? Sur une coque en bois classique, ça ne sert qu'à faire pourrir le bateau, sauf pour des réparations ponctuelles, et encore, il vaut mieux rester sur des solutions classiques, surtout ne pas avoir la bonne idée de stratifier le bateau pour se dispenser d'entretien, désagréments multiples garantis!
le moteur, tu le gardes, c'est une sécurité. Mais l'hélice, tu la vires, ça freine trop!
- alien
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Re: Tahiti ketch
L'huile de lin a quelque chose de magique !
C'est comme le feu de bois ou les voiles en coton .
Les marchands de trucs à dégueulasser le carrelage l'ont bien compris
Les anciens n'avaient que ça pour faire de la peinture et ils faisaient des merveilles avec .
Mais, ils avaient le savoir faire et se transmettaient des recettes perdues depuis longtemps .
L'huile de lin qu'on achète dans des bouteilles en plastique au supermarché n'a pas grand chose à voir avec celle de nos ancêtres .
Origine, méthode d'extraction ?
Raffinage ?
Cuisson : combien de temps, à quelle température ?
Même si l'essence de térébenthine a des vertus siccativantes, il ne suffit pas de la mélanger avec de l'huile de lin pour en faire une peinture .
La fonction d'une couche d'impression, est de favoriser l'accroche des couches ultérieures qui elles assureront l'étanchéité et la protection contre les agressions diverses dont les UV .
Des peintures "modernes " adhéreront mal sur du mou/gras .
Le minium et ses successeurs ont -parait-il- une action protectrice supplémentaire ?
On ne traite pas de la même façon du chêne massif et du contre-plaqué d'okoumé .
Personnellement, j'utilise du Primocon . C'est un produit International (assez cher) qui donne d'assez bon résultats à condition de ne pas le recouvrir avec des produits qui se tendent beaucoup comme les peintures PU bi .
Concernant le décapage au pistolet à air chaud : c'est moins pire que la ponceuse à bande ou à disque mais ...
il faut le régler le plus bas possible et éviter de trop chauffer .
Le chauffage a l'inconvénient de durcir et resserrer la structure du bois qui devient moins poreux d'où une mauvaise accroche de l'impression .
Après un décapage au pistolet : poncer (à la main) et mouiller pour regonfler le bois .i
C'est comme le feu de bois ou les voiles en coton .
Les marchands de trucs à dégueulasser le carrelage l'ont bien compris
Les anciens n'avaient que ça pour faire de la peinture et ils faisaient des merveilles avec .
Mais, ils avaient le savoir faire et se transmettaient des recettes perdues depuis longtemps .
L'huile de lin qu'on achète dans des bouteilles en plastique au supermarché n'a pas grand chose à voir avec celle de nos ancêtres .
Origine, méthode d'extraction ?
Raffinage ?
Cuisson : combien de temps, à quelle température ?
Même si l'essence de térébenthine a des vertus siccativantes, il ne suffit pas de la mélanger avec de l'huile de lin pour en faire une peinture .
La fonction d'une couche d'impression, est de favoriser l'accroche des couches ultérieures qui elles assureront l'étanchéité et la protection contre les agressions diverses dont les UV .
Des peintures "modernes " adhéreront mal sur du mou/gras .
Le minium et ses successeurs ont -parait-il- une action protectrice supplémentaire ?
On ne traite pas de la même façon du chêne massif et du contre-plaqué d'okoumé .
Personnellement, j'utilise du Primocon . C'est un produit International (assez cher) qui donne d'assez bon résultats à condition de ne pas le recouvrir avec des produits qui se tendent beaucoup comme les peintures PU bi .
Concernant le décapage au pistolet à air chaud : c'est moins pire que la ponceuse à bande ou à disque mais ...
il faut le régler le plus bas possible et éviter de trop chauffer .
Le chauffage a l'inconvénient de durcir et resserrer la structure du bois qui devient moins poreux d'où une mauvaise accroche de l'impression .
Après un décapage au pistolet : poncer (à la main) et mouiller pour regonfler le bois .i
des solutions simples pour se compliquer la vie
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- Marin d'eau douce
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Re: Tahiti ketch
En plus ça sera d'être trop cher d'acheter toute cette huile et de l'essence de terebenthine pour toute la coque + le mastikage et la peinture.
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- Marin d'eau douce
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Re: Tahiti ketch
Merci pour vos conseil, ils me sont precieux. Je compte decaper la coque au decapeur thermique parceque j'en ai deja un j'ai aussi une ponceuse multifonction dont je compte bien me servir tout de meme (elle est neuve). Ensuite il faudra verifier le calfatage, je pense pouvoir l'éviter sur cette coque qui et épaisse et a joint direct! Tout de meme je ne veux pas mettre un coup d'epe dans l'eau donc je l'envisagerait serieusement. Il y a des pieces de bois a remplacer car reparer avec une mousse étanche mais qui n'a aucune solidité. Je vais devoir adaptera mieux des pieces de bois massif fabriquer des petites cales et coller le tout à l'epoxy. Puis mastiker ensuite poncage à s'en user les mains, remplacer tout les passe coque par des neufs de bonne qualité. Après peintures et antifoulling mais la j'ai l'intention d'utiliser des produits classiques sûrement noir et marron pour aller avec le pont que j'ai l'intention de refaire en ctbx sature epoxy et lattage foncé pont et rouf.
- ronanm
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Re: Tahiti ketch
sur un bateau bien abimé, rien ne vaut un calfatage pour lui redonner de la rigidité. les solutions mastic polyuréthane + primaire sont possibles, mais hors de portée de l'amateur car trop aléatoires et exigeantes (à mon avis, une bêtise est si vite faite) j'ai redessiné les plans du tahiti-ketch ici: http://www.megashare.com/3999792 il faut ouvrir le fichier tahiti-ketch avec le lanceur /FreeShip/FreeShip.exe une fois l'archive décompressée, le plan n'est pas absolument exact, mais on peut jouer avec pour voir les conséquences d'une modification d'assiette ou de centrage de voilure, par exemple
le moteur, tu le gardes, c'est une sécurité. Mais l'hélice, tu la vires, ça freine trop!
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- Marin d'eau douce
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Re: Tahiti ketch
Le Tahiti et le Carol m'on fait rêver toute ma jeunesse.
Veinard, si tu suis les conseils de Ronanm et d'Alien, ton canot a de nombreuses années de navigation devant lui...
Veinard, si tu suis les conseils de Ronanm et d'Alien, ton canot a de nombreuses années de navigation devant lui...
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- Marin d'eau douce
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Re: Tahiti ketch
"On"m'à dit de ne pas calfater :c'est une coque à joint direct en iroko massif. Sauf à des endroit présentant un "jour" car depuis deux ans au sec.
Re: Tahiti ketch
"on" est un c.. et ne monte pas la garde "
Le calfatage automatique par joint direct pourquoi pas (ce qui sous entend un usinage parfait, genre chirurgical, d'une virure sur l'autre)mais le calfat n'est pas vraiment fait pour seulement l'étanchéité, il permet de rigidifier la coque. Mais bon comme je construis à clin, je ne suis pas spécialiste.
Le calfatage automatique par joint direct pourquoi pas (ce qui sous entend un usinage parfait, genre chirurgical, d'une virure sur l'autre)mais le calfat n'est pas vraiment fait pour seulement l'étanchéité, il permet de rigidifier la coque. Mais bon comme je construis à clin, je ne suis pas spécialiste.
mon dius, fasetz-me la graacia de plan viure a de plan morir
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Re: Tahiti ketch
Suivant vos conseil et d'autres je vais décaper à la main juste en grattant pour l'instant. Ça permet de voir venir...
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- Marin d'eau douce
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Re: Tahiti ketch
J'ai bien avancé dans ma réflexion mais pas dans mes travaux pour l'instant en effet je dois consacrer mes finances au paiement du bateau toute cette année 2013.
Info intéressante, je crois avoir compris pourquoi je ne devrai théoriquement pas calfater mon bateau: c'est parce que les bordés font toute la longueur du bateau. Cela n'empêche qu'un ancien calfat est présent entre les bordés. C'est sur je l'ai constaté en grattant la coque et l'ai laissé pendre. Par contre je me pose vraiment la question d'utilisé de la mèche coton ou de l'etoupe. Non ça vraiment je ne comprend pas lequel je ferai mieux d'utilisé malgré que j'ai cerner d'autres subtilités du calfatage notament grace a des videos sur youtube. Merci pour vos réponses.
Info intéressante, je crois avoir compris pourquoi je ne devrai théoriquement pas calfater mon bateau: c'est parce que les bordés font toute la longueur du bateau. Cela n'empêche qu'un ancien calfat est présent entre les bordés. C'est sur je l'ai constaté en grattant la coque et l'ai laissé pendre. Par contre je me pose vraiment la question d'utilisé de la mèche coton ou de l'etoupe. Non ça vraiment je ne comprend pas lequel je ferai mieux d'utilisé malgré que j'ai cerner d'autres subtilités du calfatage notament grace a des videos sur youtube. Merci pour vos réponses.
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- Marin d'eau douce
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Re: Tahiti ketch
La coque est maintenant entièrement décapé et partiellement poncé. Reste a finir le poncage et bien enlevé le mastic restant entre les bordées pour bien faire pénétré la primaire dans le bois et entre les bordées. Pour ca j'ai commandé un grattoir de precision chez Hamilton Perfection et deja acheté une peinture primaire professionnel chez Jotun. Je pourrais ensuite passé a la refection du rouf et du pont car je ferai une reprise du calfatage et finirai le carenage ensuite. Je dois appliquer de l'enduit gras a certain endroit mais je me demande si je peux le mettre en place après la première couche de primaire. La prochaine fois des Photos.