chavirage
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chavirage
en cherchant "chavirage" sur le forum, il y a pas mal de témoignages, des test ,2 ou 3 trucs, mais du coup ça serait bien s' il y avait un post dédié , ou les plus chevronnés pourraient faire part de leurs expériences , et les plus timorés exprimer leurs angoisses
j' ai trouvé par exemple cette vidéo ( post "et plouf!" ) mais ya pas la fin...
mr "to" : puisque tu fais souvent référence à ton glorieux épisode ( encore récemment dans le post "gilets" ) , j' ai bien recherché dans le forum, j' ai trouvé trace de tes déboires, mais rien de bien détaillé ! j' aurais bien aimé un vrai récit , comment c' est arrivé, si le redressage/vidange s' est bien passé, si tu est rentré direct ou si tu as continué à navigué,si tu as béneficié d' une aide exterieure, etc ... aurais tu ce petit récit en stock ?
j' ai trouvé par exemple cette vidéo ( post "et plouf!" ) mais ya pas la fin...
mr "to" : puisque tu fais souvent référence à ton glorieux épisode ( encore récemment dans le post "gilets" ) , j' ai bien recherché dans le forum, j' ai trouvé trace de tes déboires, mais rien de bien détaillé ! j' aurais bien aimé un vrai récit , comment c' est arrivé, si le redressage/vidange s' est bien passé, si tu est rentré direct ou si tu as continué à navigué,si tu as béneficié d' une aide exterieure, etc ... aurais tu ce petit récit en stock ?
« C' est dans l'absence des bons moyens qu'il y a du mérite à bien faire » (Pierre André de Suffren, dit « le bailli de Suffren »)
Re: chavirage
Heureusement je ne suis pas trop chevronné en matière de dessalage, et mon épisode n'avait rien de glorieux ! Disons qu'il a été l'occasion de pratiquer en situation réelle l'exercice que je repoussais toujours
Il y a fort longtemps, dans une contrée fort lointaine (rade de Brest, Finistère) je me baladais en mode croisière/voile-aviron. Après quelques jours agréablement passés sur l'eau, il était temps de retourner à la cale de Trégarvan. Le vent souffle frais, et la météo prévoit que ça va encore forcir.
Je remonte l'Aulne, et au fond de la gorge de Térénez je suis tellement abrité du vent que je relâche les ris pris dans la voile, histoire de ne pas avoir à tirer sur les avirons (1ère erreur !) Au dessus de moi les nuages filent vite, tandis que je ne ressens quasiment aucun souffle...
Sorti de la gorge, il ne me reste plus qu'un mille à parcourir, j'ai la flemme de reprendre un ris alors que la rivière s'est élargie et que le vent est plus soutenu (2e erreur !) Au vent arrière, je me paie un petit bord bien rapide et déjà la cale d'arrivée n'est plus qu'à 200 mètres.
Et là, grosse rafale ! Je ne peux pas tenir mes 10m², je relâche en grand l'écoute en espérant que la voile se mette en drapeau devant le mât (mon écoute est suffisamment longue pour que quand j'arrive directement sur la plage étrave en avant, je lâche tout et la voile se met tranquillement en drapeau). Bon ben, j'ai appris depuis qu'il ne faut pas faire ça La bôme s'envole, la voile se gonfle et me fait chavirer SOUS le vent.
Je suis perplexe, mais surtout je suis à la patouille. Le mât en bois empêche le bateau de se retourner complètement.
Je porte mon gilet de sauvetage de kayak qui ne me gêne pas pour nager. Je commence par rattraper tout ce qui tente de s'échapper, mais tout étant bien sanglé c'est vite fait.
Je fais alors le tour du bateau pour attraper la dérive (dérive sabre, maintenue en place par un sandow) et en tirant dessus, le bateau se relève facilement. Pour remonter à bord, je prends appui sur le pare-battage, fixé en permanence sur le plat bord. Je me hisse, et le bateau se recouche illico de l'autre côté...
Avant de faire une deuxième tentative, je libère la drisse, histoire que la voile ne m'embête pas. Je me rehisse à bord, et cette fois la voile avec la bôme et la vergue reste à tremper dans l'eau, ce qui stabilise le bateau, et me voilà donc dans le cockpit bien rempli. Emma est équipé de caissons étanches avant et arrière, mais tout le reste est une grande baignoire. Le saint seau entre alors en action pour écoper, ça réchauffe ! À propos, j'étais en tenue normale pour naviguer dans la région en plein été, à savoir pull et pantalon polaire, ciré et salopette Il n'y a pas de vagues à ce niveau de la rivière, le niveau d'eau dans le bateau est inférieur au dessus du puits de dérive, je n'ai pas de problème pour assécher le bateau. S'il y avait plus de vagues, ç'aurait pu être une autre paire de manches... Le bateau restait bien stable.
Pendant ce temps, un voilier s'est dérouté pour m'aider, mais comme je me débrouille tout seul il reste juste en surveillance. Merci à eux
Je rejoins la cale à l'aviron, et il ne me reste plus qu'à sortir le bateau de l'eau. Sur la remorque, je peux voir que mon caisson arrière n'est pas spécialement étanche, et que ma cambuse non plus.
Les leçons apprises :
- le "death roll" au vent arrière est radical, ne pas laisser la misaine passer devant le mât. exemple :
- pour avoir moins d'eau dans le cockpit j'ai rajouté des blocs de mousses sous les deux bancs latéraux. Ça compense si le caisson arrière fuit, ça centre l'eau au milieu du cockpit pour éviter l'effet de carène liquide, et ça surélève le bateau quand il est couché pour moins embarquer d'eau quand on redresse. J'ai remis à demain le test de la nouvelle version
- c'est indispensable de prévoir une aide à la remontée à bord : dans mon cas un pare-bat', ça peut être un bout' dédié comme dans cette vidéo :
Voilà ce qui me revient en tête. Si je n'avais jamais pratiqué le dessalage, je m'y étais au moins préparé mentalement, je savais quelle manœuvre j'aurai à réaliser, et tout s'est déroulé selon le plan. Heureusement
D'autres questions ?
Il y a fort longtemps, dans une contrée fort lointaine (rade de Brest, Finistère) je me baladais en mode croisière/voile-aviron. Après quelques jours agréablement passés sur l'eau, il était temps de retourner à la cale de Trégarvan. Le vent souffle frais, et la météo prévoit que ça va encore forcir.
Je remonte l'Aulne, et au fond de la gorge de Térénez je suis tellement abrité du vent que je relâche les ris pris dans la voile, histoire de ne pas avoir à tirer sur les avirons (1ère erreur !) Au dessus de moi les nuages filent vite, tandis que je ne ressens quasiment aucun souffle...
Sorti de la gorge, il ne me reste plus qu'un mille à parcourir, j'ai la flemme de reprendre un ris alors que la rivière s'est élargie et que le vent est plus soutenu (2e erreur !) Au vent arrière, je me paie un petit bord bien rapide et déjà la cale d'arrivée n'est plus qu'à 200 mètres.
Et là, grosse rafale ! Je ne peux pas tenir mes 10m², je relâche en grand l'écoute en espérant que la voile se mette en drapeau devant le mât (mon écoute est suffisamment longue pour que quand j'arrive directement sur la plage étrave en avant, je lâche tout et la voile se met tranquillement en drapeau). Bon ben, j'ai appris depuis qu'il ne faut pas faire ça La bôme s'envole, la voile se gonfle et me fait chavirer SOUS le vent.
Je suis perplexe, mais surtout je suis à la patouille. Le mât en bois empêche le bateau de se retourner complètement.
Je porte mon gilet de sauvetage de kayak qui ne me gêne pas pour nager. Je commence par rattraper tout ce qui tente de s'échapper, mais tout étant bien sanglé c'est vite fait.
Je fais alors le tour du bateau pour attraper la dérive (dérive sabre, maintenue en place par un sandow) et en tirant dessus, le bateau se relève facilement. Pour remonter à bord, je prends appui sur le pare-battage, fixé en permanence sur le plat bord. Je me hisse, et le bateau se recouche illico de l'autre côté...
Avant de faire une deuxième tentative, je libère la drisse, histoire que la voile ne m'embête pas. Je me rehisse à bord, et cette fois la voile avec la bôme et la vergue reste à tremper dans l'eau, ce qui stabilise le bateau, et me voilà donc dans le cockpit bien rempli. Emma est équipé de caissons étanches avant et arrière, mais tout le reste est une grande baignoire. Le saint seau entre alors en action pour écoper, ça réchauffe ! À propos, j'étais en tenue normale pour naviguer dans la région en plein été, à savoir pull et pantalon polaire, ciré et salopette Il n'y a pas de vagues à ce niveau de la rivière, le niveau d'eau dans le bateau est inférieur au dessus du puits de dérive, je n'ai pas de problème pour assécher le bateau. S'il y avait plus de vagues, ç'aurait pu être une autre paire de manches... Le bateau restait bien stable.
Pendant ce temps, un voilier s'est dérouté pour m'aider, mais comme je me débrouille tout seul il reste juste en surveillance. Merci à eux
Je rejoins la cale à l'aviron, et il ne me reste plus qu'à sortir le bateau de l'eau. Sur la remorque, je peux voir que mon caisson arrière n'est pas spécialement étanche, et que ma cambuse non plus.
Les leçons apprises :
- le "death roll" au vent arrière est radical, ne pas laisser la misaine passer devant le mât. exemple :
- pour avoir moins d'eau dans le cockpit j'ai rajouté des blocs de mousses sous les deux bancs latéraux. Ça compense si le caisson arrière fuit, ça centre l'eau au milieu du cockpit pour éviter l'effet de carène liquide, et ça surélève le bateau quand il est couché pour moins embarquer d'eau quand on redresse. J'ai remis à demain le test de la nouvelle version
- c'est indispensable de prévoir une aide à la remontée à bord : dans mon cas un pare-bat', ça peut être un bout' dédié comme dans cette vidéo :
Voilà ce qui me revient en tête. Si je n'avais jamais pratiqué le dessalage, je m'y étais au moins préparé mentalement, je savais quelle manœuvre j'aurai à réaliser, et tout s'est déroulé selon le plan. Heureusement
D'autres questions ?
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Re: chavirage => précautions
Merci pour la question et sa réponse circonstanciée.
Avec mes 3 h d'expérience voile-aviron, je ne suis pas sûr d'avoir tout capté mais je note certains détails.
Amarrer les choses à bord :
Avec mes 3 h d'expérience voile-aviron, je ne suis pas sûr d'avoir tout capté mais je note certains détails.
Amarrer les choses à bord :
- Comment mettre un sandow sur la dérive sans que ce soit trop moche ?
- Je songe à mettre des sandows croisés sous les bancs et à l'avant du caisson de mât, comme dans les cofffres de voitures.
- Si vous l'avez fait, comment vous vous y êtres pris ?
Petits pontets inox ?
Amicalement
"En théorie, il n'y a pas de différence entre la théorie et la pratique"
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Re: chavirage
ah merci merci de ce beau témoignage !
mes questions :
1/ bateau "re-salé" tu estimes le "franc-bord bateau plein" à combien ?
2/ quel est le poids de ton bateau
3/ tu estimes ta flottabilité en + du bateau , à combien de litres ?
=> je note pour la drisse larguée, ( la vergue+ voile et bome joue le role de padle-float ? ) je n' y aurais pas pensé !
mes questions :
1/ bateau "re-salé" tu estimes le "franc-bord bateau plein" à combien ?
2/ quel est le poids de ton bateau
3/ tu estimes ta flottabilité en + du bateau , à combien de litres ?
=> je note pour la drisse larguée, ( la vergue+ voile et bome joue le role de padle-float ? ) je n' y aurais pas pensé !
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Re: chavirage
Les Américains disent qu'aucune pompe ne peut égaler un équipier paniqué avec un seau...
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Re: chavirage
Quelques photos avant qu'il ne fasse nuit
Le sandow que je passe au-dessus de la dérive Un sandow fixé sur le caisson arrière, j'y glisse la carte Le pare-bat' en position, et rangé
Le sandow que je passe au-dessus de la dérive Un sandow fixé sur le caisson arrière, j'y glisse la carte Le pare-bat' en position, et rangé
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Re: chavirage
et oui un tendeur comme sur un optimist ; et ton pare-battage, il te sert qu' en cas de désalage, ou aussi comme défense ?
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Re: chavirage
je repense à la drisse larguée : j' avais vu quelquepart qu' il fallait mieux frapper la drisse au banc de mat plutot que sur un taquet fixé au mat, comme ça elle tenait le mat en place en cas de desalage ; donc en fait, du coup c' est bidon : s' il faut larguer la drisse, il faut prévoir un autre systeme de verrouillage du mat
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Re: chavirage
Si, cette manœuvre fonctionne très bien (selon le Chasse-Marée)... si tu es en bordure libre (sans bôme)...
Marin de marée basse.
Re: chavirage
Deux commentaires sur cette vidéo (on doit avoir affaire à un débutant) :
- la voile est horriblement installée (point d'amure, étarquage).
- il aurait dû prendre un ris.
La fin n'a, sans doute, pas dû être aussi catastrophique : on a l'impression qu'il a pied. Il a donc dû redresser le bateau à la main.
Par contre, niveau flottabilité ça semble très bon : le bateau (de côté) flotte haut sur l'eau.
Marin de marée basse.
Re: chavirage
Souvent le mât est verrouillé par des coins dans l'étambrai.
Ces coins servent avant tout à éviter au mât de "gigoter" en navigation. Mais, du coup, ils peuvent avoir deux fonctions.
Marin de marée basse.
Re: chavirage
Oui, le test officiel de déssalage doit se faire voile haute, mais dans la réalité il vaut mieux affaler, surtout si tu dois écoper 10 minutes avant de repartir.Bert05 a écrit : ↑11 mars 2021 19:19 ah merci merci de ce beau témoignage !
mes questions :
1/ bateau "re-salé" tu estimes le "franc-bord bateau plein" à combien ?
2/ quel est le poids de ton bateau
3/ tu estimes ta flottabilité en + du bateau , à combien de litres ?
=> je note pour la drisse larguée, ( la vergue+ voile et bome joue le role de padle-float ? ) je n' y aurais pas pensé !
1/ pas assez. C'est pour ça que j'ai rajouté mes blocs de mousse sous les bancs. Sur le moment je n'ai pas mesuré, mais de toute façon mon bateau a un franc bord faible tout le temps !
2/ 150kg dont 40 de plomb sous le plancher. À peu près. Plus tout le matos pour 3 jours à bord.
3/ j'avais sûrement calculé ça à l'époque mais j'ai oublié
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Re: chavirage
Sa raison première est bien d'être un pare-bat', et il a trouvé ensuite une 2e utilité.
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Re: chavirage
Merci to pour les photos.
Vu le sandow de dérive, va falloir que je perce mon vernis et l'époxy.
Le petit pontet en plastique est d'origine nautique ou auto ?
J'envisage un frein de barre hyper simple avec un bout en travers du bateau, faut que je regarde si je ne mettrais pas des mignons taquets sous le plat bord.
A moins que les tolets ne soient pas trop loin.
Vu le sandow de dérive, va falloir que je perce mon vernis et l'époxy.
Le petit pontet en plastique est d'origine nautique ou auto ?
J'envisage un frein de barre hyper simple avec un bout en travers du bateau, faut que je regarde si je ne mettrais pas des mignons taquets sous le plat bord.
A moins que les tolets ne soient pas trop loin.
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Re: chavirage
Bonjour, pour le frein de barre, un sandow me convient tres bien.
Pour les chavirages , j’ai donné, et j’ai bien apprécié l’aide des autres bateaux.
Par 2 fois c’etait sur empannage vent arrière, en début de saison, eau à 16 degrés.
Sur le doris, carene liquide embarquée trop importante, et impossible de se tenir a bord sans rechavirer.
Depuis j’ai placé de tres gros pare-battages attachés au niveau du plat bord.
Et surtout j’ai attaché le seau qui est le premier accessoire à filer dans le courant.
Pour les chavirages , j’ai donné, et j’ai bien apprécié l’aide des autres bateaux.
Par 2 fois c’etait sur empannage vent arrière, en début de saison, eau à 16 degrés.
Sur le doris, carene liquide embarquée trop importante, et impossible de se tenir a bord sans rechavirer.
Depuis j’ai placé de tres gros pare-battages attachés au niveau du plat bord.
Et surtout j’ai attaché le seau qui est le premier accessoire à filer dans le courant.