Exclu Bateaubois : Le Rite des Crânes

Au comptoir on discute de tout et de rien.. du temps, de l'humeur du capitaine..

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alien
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Re: Exclu Bateaubois : Le Rite des Crânes

Message non lu par alien »

Désolé ! J'ai un peu forcé la note :D
Mais j'ai été choqué par la violence, le sang, les entrailles et les excréments.
Je sais elle existe. Maintenant plus que jamais.
On cherche l'humanité, les sentiments. Ce qui contrôle les instincts.

Littérature facile ?
Je dirais que c'est quand on cherche à faire plaisir à une certaine catégorie de lecteurs.
L'important c'est l'œuvre, pas le lecteur.

Quand les deux se rencontrent c'est la gloire !

J'ai adoré ton premier texte.
Une atmosphère, des personnages consistants et complexes.

Là ce n'est ni Orange Mécanique, ni Mad Max. On cherche le message.

En faut-il un ?

Pas sur mais avec c'est mieux.

Pax Christi mon frère .
des solutions simples pour se compliquer la vie
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Luc
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Re: Exclu Bateaubois : Le Rite des Crânes

Message non lu par Luc »

C'est le troquet du port. Les bateaux ne sont pas loin. Juste là, à deux pas de quelques mots, à deux pas de quelques kilomètres de bitume puant. Tes mots me parlent. La violence, le sang, les cris. Tout cela inscrit dans les yeux de la mémoire. Quelque part dans les lieux où l'on massacre. Le message il est dans le sens réel du pouvoir en acte. Le message il est dans ce qu'une femme peut faire,en vrai. Le message il est dans ce qu'un homme peut faire, en vrai. Mais le roman n'est pas un message. C'est un monde né d'un esprit.
C'est le troquet du port. Il y aussi des voiles, de la matière, du rêve, de la puissance. Tout ce qui fait que nous pouvons nous lever, nous tenir debout, sans avoir à demander l'autorisation, sans avoir à regarder si le petit chef est d'accord. Nous pouvons nous tenir debout. Face à la brutalité, face aux idéologies. Parce que nous sommes des hommes vivant.
C'est le troquet du port. Nous pouvons raconter nos histoires. Et le verre de tafia ou celui de malt donne à nos mots des ailes de poésie qui portent nos rêves, nos désespoirs et tout ce que nous avons d'humain.
C'est le troquet du port. Il y a le sublime et l'abject. Et ils sont souvent proches. Comme les deux points du cercle qui ne se ferme jamais.
C'est le troquet du port. Tout le monde sait que demain sera un autre jour, mais chacun se plait à ce moment où tout est possible. Il suffit juste de s'en souvenir lorsque le soleil se lève. Et si le vent est là, alors la voile tiendra son discours de choses vraies.
Tes mots me touchent.
mon dius, fasetz-me la graacia de plan viure a de plan morir
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