Tapons de pont.
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Tapons de pont.
Merci à tous pour vos réponses qui me dépannent bien
Robert.
Robert.
Dernière modification par Robert le 27 déc. 2006 17:39, modifié 1 fois.
salut robert
c'est une meche à bouchon tu la trouvera ici http://www.outillage2000.com/
rubrique meche à bouchons
à plus ghana
c'est une meche à bouchon tu la trouvera ici http://www.outillage2000.com/
rubrique meche à bouchons
à plus ghana
si tu trouve pas recherche par le code produit
reference : w829689 x pour diam 10 mm
Lien pour meche à bouchon lhttp://www.outillage2000.com/
salut
reference : w829689 x pour diam 10 mm
Lien pour meche à bouchon lhttp://www.outillage2000.com/
salut
merci pour l'info Robert je vais regarder ça.
J'éspérais trouver un truc plus naturel en fait, un truc comme du mastic de vitrier , un produit agréable à travailler et pas cher, un produit de base.
Y'en a marre de tout ces produits qui puent et qui sont chers .Quand on a gouté à l'huile de Lin on a du mal à revenir aux plastiques en tous genre.
J'éspérais trouver un truc plus naturel en fait, un truc comme du mastic de vitrier , un produit agréable à travailler et pas cher, un produit de base.
Y'en a marre de tout ces produits qui puent et qui sont chers .Quand on a gouté à l'huile de Lin on a du mal à revenir aux plastiques en tous genre.
- ronanm
- Capitaine de bateau lavoir
- Messages : 606
- Inscription : 12 nov. 2006 12:27
- Loisirs : architecture navale
- Localisation : Bretagne nord
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Dans les produits naturels, il existe bien sûr le brai sec (1 part de suif, 1 part de goudron de norvège, 4 parts de colophane) ou gras (suif, goudron et colophane en parts égales). Le premier tient mal mais n'est pas trop salissant, il faut le refaire souvent, ce qui est toujours dangereux (les brûlures au brai sont toujours des brûlures graves).
J'ai essayé aussi un mélange de cire, huile de lin cuite, mastic et colophane: l'élasticité est très bonne mais, comme tous les produits dont je parlerai dans ce post, ce n'est pas très durable même si il est facile d'en remettre une couche, même sous la pluie.
Un autre procédé nous vient du Moyen-Âge, amoureux des bateau tout gris-noir et qui collent, réjouissez-vous! On mélange à parts égales de la lanoline, de la colophane et du goudron de norvège: la coque des bateaux était entièrement recouverte de ce mélange.
Moins folklorique, mais je ne l'ai pas expérimenté, la résine dammar mélangée à de l'huile de lin doit donner d'excellents résultats.
Toutes ces mixtures se mélangent à chaud, pour les températures de chauffe, le mieux est d'essayer.
Voici quelque autres recettes que je tiens autant de mon expérience de patron de voiliers traditionnels que de celle de peintre.
1° Protection-saturation des bois extérieurs:
Mélanger 1 litre d'huile de lin crue, 1 litre de lasure incolore (les grasses, pas celles qui se nettoient à l'eau), plus ou moins 10 cl de carbonyle suivant l'état du bois (présence de pourriture cubique ou non). On mélange ensuite cette mixture avec de l'essence de thérébentine (pure gemme, pas d'essence à la thérébentine) , d'abord 3 parts d'essence pour une part de mélange, puis 2 parts d'essence / 1 part mélange puis 1/1. On applique tant que ça rentre dans le bois, de la manière préconisée pour le Deks Olje (qui doit être un produit du même accabit). On finit par une couche du mélange de base pur. Ce produit est très efficace en saturation, il pénètre le bois au moins sur 3 à 5 mm suivant la dureté, ses inconvénients sont qu'il faut refaire souvent la couche finale (environ tous les deux mois pour un bateau navigant 150 à 200 jours par an) et qu'il noircit tant qu'il n'est pas sec. J'ajoute que j'ai obtenu des résultats surprenants sur des bateaux hors d'âge quant à l'arrêt de la pourriture cubique (pourriture sèche).
2° protection des têtes de mâts.
Traditionnellement, les mâts se terminent à leur tête par une fusée creuse bouchée par une pomme débordant largement. la pomme protège la tête de mât de l'eau de pluie, la cavité en dessous est remplie d'huile de colza qui est très peu siccative (y a pas que l'huile de lin dans la vie). Cette huile va peu à peu imprégner la tête de mât et la protége des fentes et de la pourriture. L'ajout d'un produit insecticide/fongicide à l'huile de colza peut sembler judicieux dans certaines régions et sous certains climats.
3° huile de lin
l'huile de lin peut être utilisée crue, siccativée ou cuite. Je ne rentre pas dans la polémique de l'huile "qui n'est plus comme avant", l'éventail de possibilités proposée suivant la cuisson ou la siccativité est déjà suffisamment vaste.
L'huile crue est un bon saturateur, surtout additionnée d'essence de thérébentine. Quand on n'est pas pressé, on doit la préférer. Son inconvénient est de se charger en poussière, et donc de noircir tant qu'elle n'est pas sèche.
L'huile siccativée (1 à 3 % de siccatif de cobalt, jamais plus !!!) sèche (trop?) vite, la pénétration est moyenne et l'adhérence assez moyenne. Elle devient cassante avec le temps. C'est pourtant une bonne base pour faire des peintures épaisses, surtout avec des pigments fongicides (zinc ou cuivre).
L'huile cuite reste gommeuse après séchage et refroidissement. Appliquée à chaud, la pénétration est excellente: environ 6 mm sur du pin d'orégon très dense. Elle est assez durable: un an sur des bateau utilisés intensivement. son talon d'Achille est sa consistance gommeuse, qui lui donne une faible résistance à l'abrasion.
J'ai essayé aussi un mélange de cire, huile de lin cuite, mastic et colophane: l'élasticité est très bonne mais, comme tous les produits dont je parlerai dans ce post, ce n'est pas très durable même si il est facile d'en remettre une couche, même sous la pluie.
Un autre procédé nous vient du Moyen-Âge, amoureux des bateau tout gris-noir et qui collent, réjouissez-vous! On mélange à parts égales de la lanoline, de la colophane et du goudron de norvège: la coque des bateaux était entièrement recouverte de ce mélange.
Moins folklorique, mais je ne l'ai pas expérimenté, la résine dammar mélangée à de l'huile de lin doit donner d'excellents résultats.
Toutes ces mixtures se mélangent à chaud, pour les températures de chauffe, le mieux est d'essayer.
Voici quelque autres recettes que je tiens autant de mon expérience de patron de voiliers traditionnels que de celle de peintre.
1° Protection-saturation des bois extérieurs:
Mélanger 1 litre d'huile de lin crue, 1 litre de lasure incolore (les grasses, pas celles qui se nettoient à l'eau), plus ou moins 10 cl de carbonyle suivant l'état du bois (présence de pourriture cubique ou non). On mélange ensuite cette mixture avec de l'essence de thérébentine (pure gemme, pas d'essence à la thérébentine) , d'abord 3 parts d'essence pour une part de mélange, puis 2 parts d'essence / 1 part mélange puis 1/1. On applique tant que ça rentre dans le bois, de la manière préconisée pour le Deks Olje (qui doit être un produit du même accabit). On finit par une couche du mélange de base pur. Ce produit est très efficace en saturation, il pénètre le bois au moins sur 3 à 5 mm suivant la dureté, ses inconvénients sont qu'il faut refaire souvent la couche finale (environ tous les deux mois pour un bateau navigant 150 à 200 jours par an) et qu'il noircit tant qu'il n'est pas sec. J'ajoute que j'ai obtenu des résultats surprenants sur des bateaux hors d'âge quant à l'arrêt de la pourriture cubique (pourriture sèche).
2° protection des têtes de mâts.
Traditionnellement, les mâts se terminent à leur tête par une fusée creuse bouchée par une pomme débordant largement. la pomme protège la tête de mât de l'eau de pluie, la cavité en dessous est remplie d'huile de colza qui est très peu siccative (y a pas que l'huile de lin dans la vie). Cette huile va peu à peu imprégner la tête de mât et la protége des fentes et de la pourriture. L'ajout d'un produit insecticide/fongicide à l'huile de colza peut sembler judicieux dans certaines régions et sous certains climats.
3° huile de lin
l'huile de lin peut être utilisée crue, siccativée ou cuite. Je ne rentre pas dans la polémique de l'huile "qui n'est plus comme avant", l'éventail de possibilités proposée suivant la cuisson ou la siccativité est déjà suffisamment vaste.
L'huile crue est un bon saturateur, surtout additionnée d'essence de thérébentine. Quand on n'est pas pressé, on doit la préférer. Son inconvénient est de se charger en poussière, et donc de noircir tant qu'elle n'est pas sèche.
L'huile siccativée (1 à 3 % de siccatif de cobalt, jamais plus !!!) sèche (trop?) vite, la pénétration est moyenne et l'adhérence assez moyenne. Elle devient cassante avec le temps. C'est pourtant une bonne base pour faire des peintures épaisses, surtout avec des pigments fongicides (zinc ou cuivre).
L'huile cuite reste gommeuse après séchage et refroidissement. Appliquée à chaud, la pénétration est excellente: environ 6 mm sur du pin d'orégon très dense. Elle est assez durable: un an sur des bateau utilisés intensivement. son talon d'Achille est sa consistance gommeuse, qui lui donne une faible résistance à l'abrasion.
- alien
- Contre-Amiral
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- Inscription : 17 oct. 2005 16:36
- Localisation : Bourgogne - Île aux Moines
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Quid de la bouse de chameau ?
J'ai des souvenirs (un peu vagues à vrai dire) de lectures (Monfreid ?) où il était question d'antifouling à base de corail carbonisé (chaux vive) aggloméré à la crotte de chameau .
Je crois qu'il faut mastiquer le mélange un certain temps pour obtenir la consistance idéale .
Mais je confond peut-être avec le khat .
J'ai des souvenirs (un peu vagues à vrai dire) de lectures (Monfreid ?) où il était question d'antifouling à base de corail carbonisé (chaux vive) aggloméré à la crotte de chameau .
Je crois qu'il faut mastiquer le mélange un certain temps pour obtenir la consistance idéale .
Mais je confond peut-être avec le khat .
- ronanm
- Capitaine de bateau lavoir
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En effet, beaucoup de bateaux ont ou ont eu leur oeuvres vives protégées par des préparations à base de chaux. Le corroi des bateaux de la marine royale a précédé le doublage en cuivre. Il était composé de chaux, de soufre et de suif. Les bateaux des Maldives ou d'Indonésie utilisent encore aujourd'hui des préparations similaires. Ces préparations sont efficaces pendant trois mois (aux Maldives). Ne les ayant pas utilisées, je ne peux les recommander.
bravo
super Ronanm c'est exactement ce genre de mélanges qui m'interresse.
Pour ce qui est du "mélange de cire, huile de lin cuite, mastic et colophane: l'élasticité est très bonne mais, comme tous les produits dont je parlerai dans ce post, ce n'est pas très durable même si il est facile d'en remettre une couche, même sous la pluie. "C'est pour jointer un pont que tu l'a essayé ?
Pour ce qui est du "mélange de cire, huile de lin cuite, mastic et colophane: l'élasticité est très bonne mais, comme tous les produits dont je parlerai dans ce post, ce n'est pas très durable même si il est facile d'en remettre une couche, même sous la pluie. "C'est pour jointer un pont que tu l'a essayé ?
- ronanm
- Capitaine de bateau lavoir
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Non, en l'occurence il s'agissait de boucher des fentes dans un mât fait dans un mélèze qui avait été débité trop vert. La fusée fendait d'une manière très impressionnante, le colmatage tenait environ trois mois. Pour un pont, je pense que les mélanges à base de colophane et de résine dammar sont préférables (la colophane est soluble dans l'alcool, la résine dammar dans le withe spirit ou tout autre solvant huileux, ce qui rend le mélange avec de l'huile de lin plus facile).
Attention! ces produit restent collants! amoureux de iachtinje en pantalon blanc s'abstenir...
Attention! ces produit restent collants! amoureux de iachtinje en pantalon blanc s'abstenir...