Projet de plate en vrai bois

Discussions sur la construction de canots et de prames

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lledew
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Message non lu par lledew »

En ce qui me concerne, je n'aime pas la vulgarité; mais si une explication pose problème, rien n'empèche de demander.
92.5, hélas!
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sly
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Message non lu par sly »

La jauge des guépards indiquent les échantillonnages utilisés :

http://www.guepards.fr/images/pdf/jauge_2010.pdf

Au passage, tu devrais pouvoir border les flancs en 3 planches, non ?
Mmmh, tu vois, Tuco, le monde se divise en deux catégories : Ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses... An-y-An-y-An...Ouin, Ouin, Ouin...
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ronanm
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Message non lu par ronanm »

merci pour le lien, je l'avais déjà mais ça fait plaisir :wink:
pour le bordé des hauts, je préfère des bordés multiples et relativement fins dans un souci de relative légèreté et d'étanchéité du calfatage mais aussi parce que je ne suis pas sûr de trouver du bois d'une qualité suffisante pour faire des bordés larges. Même si c'est un peu plus de boulot, tous mes bordés restent brochetables dans des planches de 250 mm de large, si je trouve mieux, tant mieux, si je ne trouve pas je ne suis pas coincé. Pour revenir au mélèze, le mélèze local est noueux, a des qualités mécaniques assez mauvaises mais il est léger et très durable. par contre, il est très noueux. le douglas local est à peine moins durable, à peine plus dense, beaucoup plus nerveux et à peine moins noueux... Tout dépendra de ce que je trouverais au moment de la mise en chantier. Un autre bois intéresant est le cyprès: J'ai vu un bateau construit en 1942 dont les hauts sont bordés en cyprès: le bois est impeccable
le moteur, tu le gardes, c'est une sécurité. Mais l'hélice, tu la vires, ça freine trop!
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Luc
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Plate or not plate

Message non lu par Luc »

:D J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce "fil".
J'ai construit une plate (en public et sans outil electrique) pour animer des spectacles médievaux. Charpente et sole en cèdre et bordage à franc bord en peuplier. Je me rend compte que je suis immensément loin de toutes les questions abordées. En fait j'ai regardé comment était faite celles qui naviguent sur la mayenne ou autre et j'ai fait la même chose sans plan.
Elle "navigue" aujourd'hui dans les douves de la ferme fortifiée de Clairbois au pied de sainte suzanne.
Image
J'ai eu quelques soucis de calfatage (elle est à demi dans l'eau la pluspart du temps donc...) et si je recommence je la borderai à clin.
D'ailleurs je vais recommencer mais à l'atlier et en "electrique" pour y ajouter un mât et un gouvernail.
Dimensions : 3,5 m / 1,1 m / 0,45 m poids 80 kgs mouillée.
mon dius, fasetz-me la graacia de plan viure a de plan morir
lledew
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Message non lu par lledew »

A mon avis, Luc, les problèmes de calfatage proviennent du peuplier employé, c'est vraiment pas un bois de bordage.
Pour le reste, les bateaux construits sans plans naviguent de par le monde depuis quelques millénaires, donc pas d'inquiétude.
Sans plans mais pas sans tradition. Et c'est peut-être là le noeud du problème.
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ronanm
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Message non lu par ronanm »

Les doris des bancs avaient leur clin du bas en peuplier pour des raisons de tenue du clouage de la sole (certains peupliers ont un très bon clouage, pas tous: il existe une centaine d'espèces de saules et peupliers en Europe, qui s'hybrident entre elles ). c'est un bois très sensible à la pourriture, mais qui résiste assez bien en immergé, sans doute encore mieux en eau de mer. de toute façon, les doris étaient réformés au bout de deux à quatre campagnes.
Construire sans plan? avec une immense culture maritime c'est possible, surtout si on se cantonne à un type de bateau que l'on connait très bien. J'ai navigué sur Enez Koalen, qui a été fait d'après une demi-coque de Jean Kerleau, charpentier des grèves à Pleubian (tout ce que peut dire François Viver pour s'approprier la paternité de ce bateau est inexact, pour ne pas dire plus: la demi-coque lui a été fournie pour en tracer le plan, nécessaire pour homologuer le bateau en NUC). Dans ce cas, toutes les conditions étaient remplies.
On peut réussir un très bon bateau sans plans, sans logiciels, sans calculs... le voilier est un des outils humains dont les caractéristiques de comportement sont les plus difficiles à prévoir: aéro+hydrodynamique, résistance de vague, pertes d'énergie dues au tangage: que des choses pas simples. Pour la solidité, on applique des coefficiente de sécurité de 2 à 5, ce qui démontre que l'on patauge joyeusement!
Il n'empêche: un minimum de calcul permet d'éviter les erreurs grossières, surtout dès qu'on veut non pas sortir, mais juste raser le fossé des sentiers battus...
Le seul génie en architecture navale*, c'est la rigueur, les seuls progrès dans les performances des bateaux sont dus au progrès et à la technicité des matériaux mis en œuvre: quand le cordage a couté moins cher que les hommes d'équipage,on est passé au gréement aurique, quand la colle est apparue, on est passé au marconi, avec l'alu, le gréement en tête, avec le carbone, les mâts-ailes et les forts ronds de chute... il en est de même pour toute les parties du bateau

* Je simplifie volontairement. Herreshoff, Watson ou, plus près de nous, Cornu ou Stephens n'étaient pas des ânes!
le moteur, tu le gardes, c'est une sécurité. Mais l'hélice, tu la vires, ça freine trop!
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